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COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Prestations de veille web aux entreprises : le CFC signe un accord avec SINDUP pour le compte des éditeurs de presse en ligne

publié le 30 mai 2018

Le CFC et SINDUP viennent de signer un contrat qui permet à la plateforme de veille et d’analyse media d’effectuer, à l’attention de ses clients, des prestations de surveillance et d’analyse des sites internet de presse, dans le respect du droit d’auteur. 


Pour Philippe MASSERON, Directeur Général – Gérant du CFC : « Cet accord est important car il démontre que, quelles que soient les complexités générées par les évolutions technologiques, il est toujours possible d’encadrer celles-ci et permettre ainsi aux entreprises d’utiliser licitement les contenus de presse dont elles ont besoin, avec un minimum de contraintes supplémentaires. Ce type d’accord permet également de continuer d’accompagner les éditeurs de presse en leur apportant la garantie que leurs articles sont utilisés dans le respect du droit d’auteur. »

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Un accord qui autorise SINDUP à effectuer les actes nécessaires à ses prestations de veille web

Afin de pouvoir réaliser leur prestation et de restituer à leurs clients une analyse et/ou des liens renvoyant sur les sites de presse, les sociétés de veille web disposent d’outils leurs permettant d’explorer, « de crawler », de collecter les contenus web en les reproduisant et de les indexer dans leurs bases de données.

Sans autorisation préalable, les actes nécessaires à la fourniture de cette prestation par les sociétés de veille web, sont illicites.


L’accord conclu avec le CFC pour le compte des éditeurs de presse, autorise SINDUP à reproduire, stocker et indexer les contenus en ligne des titres de presse.

En contrepartie de cette autorisation, SINDUP acquitte une redevance et fournit au CFC les éléments nécessaires au reversement de ces sommes aux éditeurs et à la vérification du bon usage de ces contenus.

 

Un accord qui permet aux clients de SINDUP un accès licite aux contenus presse

Grâce à cet accord, les entreprises et les administrations abonnées à la plateforme de SINDUP, tout comme celles abonnées à la plateforme de CEDROM-SNI, qui a également signé un contrat avec le CFC pour ses prestations de veille web, peuvent bénéficier d’un service qui respecte le droit d’auteur.

Ils bénéficient également de la garantie que leur prestataire leur donne accès à la veille de tous les titres de presse concernés, contrairement aux autres plateformes.

En effet, le CFC met à la disposition des éditeurs lui ayant confiés leurs droits, un outil de régulation de l’activité de crawling des sites (ORRC) qui bloque les robots, notamment des sociétés de veille web, qui accèdent à leurs publications en ligne quand elles n’ont pas l’autorisation du CFC.

 

Un accord qui garantit aux éditeurs de presse des usages encadrés de leur contenu web

Dans le cadre de sa mission de gestion collective des droits numériques et papier des contenus de publications, ce dispositif contractuel qui s’adresse à tous les prestataires de veille web, complète l’offre du CFC pour les éditeurs de presse, en matière d’autorisation, de contrôle et de valorisation des usages de leurs contenus.

Les autres contrats proposés par le CFC encadrent les panoramas de presse, les copies de travail ponctuelles et les bases de données documentaires des entreprises et des administrations, que ces copies, numériques ou papier, soient réalisées par les organisations ou par des prestataires de veille media.
Le CFC a également développé une plateforme de distribution de contenus, CFC Distre-Presse, qui permet, d’une part, aux prestataires de veille d’information de recevoir les articles dans un format adapté à leur activité et, d’autre part, aux éditeurs de les réutiliser sur d’autres supports numériques.

Concernant les usages professionnels numériques de la presse, le CFC gère à ce jour les droits de 550 éditeurs français, représentant 4 100 titres de presse et programmes audiovisuels, ainsi que les droits de 8 810 publications étrangères.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Lancement de la campagne CONTENT FOR EDUCATION

publié le 22 mai 2018
Auteurs, illustrateurs, journalistes et éditeurs se mobilisent contre le prochain vote, au Parlement européen, d’un texte qui menace l’avenir de la production et de la diversité éditoriale européenne, indispensables au secteur éducatif


Les organisations* européennes représentant les ayants droit de l’écrit et des arts visuels lancent la campagne CONTENT FOR EDUCATION afin d’alerter l’opinion sur les dangers que constitue la dernière version de l’article 4 de la directive « Droit d’auteur dans le marché unique numérique » qui pourrait être votée en juin 2018 et qui autoriserait, dans le cadre pédagogique, la copie intégrale de publications sans aucune rémunération pour leurs créateurs.

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La campagne CONTENT FOR EDUCATION rappelle aux acteurs politiques que de telles dispositions nuiraient irrémédiablement à la qualité et à la diversité des ressources disponibles pour les enseignants et les élèves. Puisqu’abondamment copiées, les publications ne seraient plus achetées, dissuadant auteurs et éditeurs de réaliser les investissements nécessaires à la production de contenus indispensables aux secteurs éducatifs nationaux qui forment les futurs citoyens européens.

C’est pourquoi l’article 4 du projet de directive (exception pédagogique) doit impérativement :

>   Limiter la copie de publications à des extraits d’œuvres
>   Prévoir une rémunération obligatoire pour les auteurs et pour les éditeurs
>   Permettre que les dispositifs contractuels qui fonctionnent dans les États membres soient conservés
>   Laisser la possibilité aux États membres d’exclure les manuels scolaires de l’exception



Aujourd’hui, 80 % des États membres de l’Union Européenne permettent une rémunération des auteurs et des éditeurs au titre des copies pédagogiques et 80 % des États limitent ces copies à des extraits

La majorité des États membres a mis en place des dispositifs législatifs ou contractuels permettant aux enseignants de diffuser des copies d’extraits de livres et de presse à leurs élèves et aux créateurs d’en percevoir une rémunération.
Ces dispositions participent à la préservation et au développement des écosystèmes créatifs nationaux, avec une juste rémunération des auteurs pour la réutilisation de leur travail, un soutien à l’investissement éditorial dans les produits numériques, une contribution à l’équilibre économique des petites structures d’édition et donc à la qualité de l’éducation.



Demain, l'article 4 de la directive permettrait la copie de livres et de titres de presse sans rémunération des auteurs et des éditeurs

Au prétexte d’une harmonisation des usages numériques pédagogiques d’œuvres en Europe et de la mise en place d’un cadre réglementaire pour les quelques pays qui en sont dépourvus, la nouvelle version de l’article 4 de la directive « Droit d’auteur dans le marché unique numérique » (exception pédagogique), entend imposer ces dispositions à tous les États membres.
Portées par le parti Pirate, au nom du « droit à la culture et au savoir » et du « mythe de la gratuité », de telles propositions auraient pour conséquence de cannibaliser les ventes de publications et, à terme, d’appauvrir les ressources disponibles pour le secteur éducatif.



L’Europe doit soutenir la diversité et le renouvellement de la création pour former les générations futures

L’Europe doit considérer les pratiques pédagogiques dans le long terme : pour que les enseignants et les élèves disposent de ressources, il faut que leurs copies ne compromettent pas la création de futures publications.

Dans un contexte où les géants du web (GAFAM) investissent massivement dans le secteur de l’enseignement, imposant leurs formats, leurs services et leurs contenus, l’Europe doit préserver la diversité et la qualité des ressources produites au sein des États membres : il est impératif qu’elle n’adopte pas des dispositions entraînant la disparition programmée de pans entiers de la production éditoriale.


Au Canada, l’adoption d’une telle législation a généré :

-  une chute de plus de 50% (30 M€) de revenus pour les créateurs au titre des droits de copie ; 

-  une baisse de près de 7% des ventes annuelles d’ouvrages éducatifs ; 

-  un retrait du marché de l’édition scolaire d’éditeurs de toutes tailles (tel Oxford University Press).



Priver les créateurs de revenu,
c’est programmer la fin de la diversité éditoriale
indispensable à l'enseignement


Découvrez et rejoignez la campagne Content for Education:


www.contentforeducation.org

. video: Diverse and reliable contents are essential to the education of future European

video: A balanced copyright framework is the key to innovative, diverse, high quality Content for Education

. t@content4edu


Télécharger :
- le dossier de presse (pdf)
- le communiqué de presse (pdf)


Contact presse : Sandra Chastanet - s.chastanet@cfcopies.com


* La campagne CONTENT FOR EDUCATION est lancée par l’IFRRO (International Federation of Reproduction Rights Organisations), EVA (European Visual Artists association), EWC (European Writers’Council), FEP (Federation of European Publishers), EFJ (European Federation of Journalist)

Le CFC (Centre Français d’exploitation du droit de Copie) est le relai de cette campagne en France

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Plus de 10 M€ répartis au titre des copies numériques professionnelles d’articles de presse facturées au 2nd semestre 2017

publié le 15 mai 2018

Le CFC reverse plusieurs fois par an, aux auteurs et aux éditeurs, les sommes qu’il perçoit auprès des organisations pour leurs diffusions de copies d’extraits de publications.

Concernant les diffusions numériques de copies d’articles de presse et de programmes audiovisuels dans les entreprises et les administrations, les répartitions de droits s’effectuent 2 fois par an, en avril et en décembre et concernent exclusivement les éditeurs qui ont apporté leurs droits au CFC.

 

Le CFC vient ainsi de mettre en distribution 10 139 261 € au titre des sommes facturées à ces organisations au cours du 2nd semestre 2017.

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> 537 éditeurs français représentant 2 428 titres de presse se voient attribuer des droits

 

Chaque éditeur concerné a reçu des relevés lui permettant d'identifier les utilisations numériques faites de chacune de ses publications.

55 % des titres concernés par cette répartition sont des publications françaises. Ces dernières représentent 98 % du montant total des redevances réparties.


Un nombre croissant d’éditeurs se voient attribuer des droits plus élevés :

Nombre d'éditeurs ayant reçu :  2015  2016 2017
 + de 100 000 €  30 31  40
 entre 10 000 à 100 000 € 140  150  169
 + de 1 000  €  384  419  457

 

 

> 57 % des sommes perçues proviennent des entreprises , 26 % des administrations
et 17 % des prestataires de veille





 

72 % des droits distribués proviennent des panoramas de presse diffusés dans ces organisations, 17 % des prestations de veille d’information (presse, audiovisuelles et web), 9 % des copies de travail diffusées de façon non structurée ou, au contraire, réalisées dans le cadre de bases documentaires et 2 % des agences de relations presse et de relations publics sous forme de copies de travail internes ou de panoramas de presse réalisés accessoirement pour leurs clients.



> Un total de 18,4 M€ reversés au titre des sommes facturées en 2017 aux entreprises et aux administrations pour leurs diffusions de copies numériques internes de presse



Le montant total distribué par le CFC aux ayants droit au titre de l'ensemble des redevances facturées en 2017 aux organisations pour leurs reproductions numériques d'extraits de publications (articles de presse, extraits audiovisuels et web) s'élève ainsi à 18,4 M€ (8,3 M€ au titre du premier semestre 2017 et 10,1 M€ au titre du second semestre 2017) soit une augmentation de plus de 12 % par rapport à 2016.

 

Le CFC présente sa nouvelle identité visuelle

publié le 20 avril 2018
 

Le CFC fait évoluer son logo et renforce ainsi sa communication avec une nouvelle identité visuelle qui intègre pleinement sa mission, gérer les droits de copie du livre et de la presse :


. L’effet miroir de la typographie pour exprimer le principe même de la copie  
. Le point central qui traduit la ponctuation de l’écrit et l’url web, symbole de l’ancrage du CFC dans le numérique
. Le cadre qui unit tous les éléments qui composent le logo et qui rappelle que le droit de copie doit être protégé
. Le maintien du bleu et du noir, couleurs qui font partie intégrante de l’image du CFC

Un logo plus lisible, plus actuel et toujours plus proche de vous et de ses missions

REGARDEZ LA VIDEO

Salon Livre Paris 2018

publié le 31 janvier 2018
Salon Livre à Paris 2018
 

Le CFC sera présent au Salon Livre Paris, qui aura lieu Porte de Versailles, du 16 au 19 mars 2018. 

À cette occasion, les équipes du CFC auront le plaisir de vous accueillir sur le stand T16 et ainsi répondre à toutes vos questions.

 

DATES, HORAIRES ET ACCÈS

Vendredi 16 mars de 10h à 20h

Samedi 17 mars de 10h à 20h

Dimanche 18 mars de 10h à 19h

Lundi 19 mars de 9h à 19h  
Accès réservé aux professionnels de 9h à 12h, ouverture au public à partir de 12h.


Plus de renseignements sur www.livreparis.com