OUI, la révolution numérique nous a donné une nouvelle force, tout en bouleversant l’accès à l’information et aux savoirs, la production des contenus et son économie.
Comme toute révolution, elle a été aussi enivrante que brutale. Elle a précipité l’utilisateur vers l’utopie de la gratuité et la légitimité de toute parole. Elle a obligé les secteurs de la presse et du livre à se repenser, sans jamais arrêter d’informer et de publier. Elle les a amenés à devoir rappeler l’importance de disposer de contenus de qualité et de savoir les identifier, au nom de la démocratie, du respect des diversités sociales et culturelles, et afin de permettre aux générations actuelles et futures de continuer à grandir en citoyens éduqués et éclairés.
Et pour cela, les créateurs et les organismes qui les représentent, le politique et le législateur ont oeuvré, et continuent d’oeuvrer, pour que les droits des auteurs et des éditeurs soient garantis, pour qu’ils soient compris par tous et respectés par chacun.
C’est ce que fait le CFC.
En distribuant cette année plus de 54 millions d’euros aux auteurs et aux éditeurs pour les reproductions de leurs oeuvres par les secteurs professionnel et pédagogique. Et en remerciant donc ici, au nom des ayants droit, les dizaines de milliers d’organisations françaises qui partagent des articles de presse et des pages de livres en toute légalité et responsabilité, grâce aux autorisations que le CFC a conclues avec elles.
En identifiant la diversification des utilisations des contenus et la croissance de nouveaux marchés, comme celui de la veille web ou des podcasts, afin de proposer aux éditeurs et aux auteurs des outils et des licences qui leur permettront de conserver la maîtrise de ces usages.
En travaillant étroitement avec des ministères pour élaborer et faire évoluer des dispositifs contractuels qui permettent aux enseignants de continuer d’assurer leur mission d’éducation et de transmission des savoirs dans le respect du droit d’auteur.
En participant activement aux décisions et aux actions menées à l’international pour défendre et promouvoir les droits des créateurs sur tous les territoires.
Ce travail, le CFC le mène avec efficacité. Mais parfois trop discrètement. Il doit donc aussi le mener avec une visibilité renforcée au service de la presse, du livre et de l’ensemble des auteurs et autrices qui contribuent au savoir de nos concitoyens et défendent le droit à l’information. Dans une période où se succèdent les innovations technologiques à un rythme effréné, il appartient aussi au CFC d’adapter ses missions à cet environnement instable. Je ne doute pas que sous la houlette de sa direction et grâce à ses équipes, il sache pleinement le faire.
Hervé RONYPrésident du CFC
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Dans ce nouveau numéro, vous trouverez les articles :
- Plus de 54 M€ reversés aux auteurs et aux éditeurs en 2022
- Copies professionnelles
Les usages de la presse sur le marché de la veille web B2B
Un nouveau mandat destiné aux auteurs et aux éditeurs pour contrôler les
recherches documentaires et les rediffusions des podcasts de la presse
- Copie pédagogiques
Copies d'oeuvres protégées dans l'enseignement : nouveaux accords entre les
ministère et le CFC
- 1 200 éditeurs ont confié au CFC les droits de rediffusions numériques de leurs contenus
- Auteurs et éditeurs
Hervé RONY, nouveau président du Comité du CFC
1,5 milliards d'€ perçus dans le monde par les OGC du livre et de la presse
- Les actions culturelles soutenues par le CFC
Télécharger la Lettre d'information de décembre 2022
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